mardi 19 décembre 2006

Si j'étais un homme

Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine D'un bateau vert et blanc, D'une élégance rare et plus fort que l'ébène Pour les trop mauvais temps.

Je t'emmènerais en voyage Voir les plus beaux pays du monde. J' te ferais l'amour sur la plage En savourant chaque seconde Où mon corps engourdi s'enflamme Jusqu'à s'endormir dans tes bras, Mais je suis femme et, quand on est femme, On ne dit pas ces choses-là.

Je t'offrirais de beaux bijoux, Des fleurs pour ton appartement, Des parfums à vous rendre fou Et, juste à côté de Milan, Dans une ville qu'on appelle Bergame, Je te ferais construire une villa, Mais je suis femme et, quand on est femme, On n'achète pas ces choses-là.

Il faut dire que les temps ont changé. De nos jours, c'est chacun pour soi. Ces histoires d'amour démodées N'arrivent qu'au cinéma. On devient économe. C'est dommage : moi j'aurais bien aimé Un peu plus d'humour et de tendresse. Si les hommes n'étaient pas si pressés De prendre maîtresse…

Ah ! si j'étais un homme ! Je t'appellerais tous les jours Rien que pour entendre ta voix. Je t'appellerais "mon amour", Insisterais pour qu'on se voie Et t'inventerais un programme À l'allure d'un soir de gala, Mais je suis femme et, quand on est femme, Ces choses-là ne se font pas.

Il faut dire que les temps ont changé. De nos jours, c'est chacun pour soi. Ces histoires d'amour démodées N'arrivent qu'au cinéma. On devient économe. C'est dommage, moi j'aurais bien aimé Un peu plus d'humour et de tendresse. Si les hommes n'étaient pas si pressés De prendre maîtresse…

Ah ! si j'étais un homme, Je serais romantique…

[paroles Diane Tell]

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh si, les femmes aussi peuvent le faire:
- appeler 22 fois dans la journée, "juste pour t'entendre"
- mettre sur pied une soirée pour leur homme, ou un voyage
- acheter gourmette, pendentif, bague, montre...
- dire qu'elles aiment
bon, pour les fleurs, ce n'est pas encore gagné, ok. mais les hommes apprécieront-ils un bouquet de rose?

Mais désolée, faire construire une villa, même en étant très romantique, ce n'est pas toujours possible;
alors,mesdames, devenez capitaines de bateau, voyagez, et euh...voyez vos amoureux entre 2 escales!!(ou mettez les dans vos valises; ça se fait, ça ??)

Anonyme a dit…

Ou sont les femmes ?

Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard !
Et dès que vient le soir
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires

Où sont les femmes ?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?

Elles ne parlent plus d'amour
Elles portent les cheveux courts
Et préfèrent les motos aux oiseaux
Elles ont dans le regard
Quelque chose d'un robot
Qui étonne même les miroirs

Où sont les femmes ?
Qu'on embrasse et puis qui se pâment
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont ces drôles de vague à l'âme
Qu'on caresse et puis qui planent
Planent, planent, planent, planent
Où sont les femmes ?

Où sont les femmes ?
Qui vivent au bout des télégrammes
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
A la fois si belles et si pâles
Aux yeux qui traînent et qui flânent
Flânent, flânent, flânent, flânent
Où sont les femmes ?

Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ? ......

[Patrick Juvet / Jean-Michel Jarre]

Captain Courage a dit…

Avis à la populaschtroumpf :
à partir de maintenant, je modère les commentaires. Donc, tous les commentaires de gens aigris à la sauce parisien_du_nord et les spams ne seront pas publiés sur mon blog. Après tout, la toile est suffisamment vaste pour que tous ceux qui ont un mot à dire puissent s'exprimer, du moment qu'ils ne polluent pas les autres. Donc, nous ne verrons plus notre ami parisien_du_nord, sauf s'il a des choses intéressantes à raconter. Les choses désobligeantes, il peut les écrire sur son propre blog.

Anonyme a dit…

Allez, encore une petite pour la route :


Dans un voyage en absurdie
Que je fais lorsque je m'ennuie,
J'ai imaginé sans complexe
Qu'un matin je changeais de sexe,
Que je vivais l'étrange drame
D'être une femme.

Femme des années 80,
Mais femme jusqu'au bout des seins,
Ayant réussi l'amalgame
De l'autorité et du charme.

Femme des années 80,
Moins Colombine qu'Arlequin,
Sachant pianoter sur la gamme
Qui va du grand sourire aux larmes.

Être un P.D.G. en bas noirs,
Sexy comm'autrefois les stars,
Être un général d'infanterie
Rouler des patins aux conscrits.

Enceinte jusqu'au fond des yeux,
Qu'on a envie d'app'ler monsieur,
Être un flic ou pompier d'service
Et donner le sein à mon fils.

Femme cinéaste, écrivain,
A la fois poète et mannequin,
Femme panthère sous sa pelisse
Et femme banquière planquée en Suisse.

Femme dévoreuse de minets,
Femme directeur de cabinet,
A la fois sensuelle et pudique
Et femme chirurgien-esthétique.

Une maîtresse Messaline
Et contremaîtresse à l'usine,
Faire le matin les abattoirs
Et dans la soirée le trottoir.

Femme et gardien de la paix,
Chauffeur de car, agent-secret,
Femme général d'aviation,
Rouler des gamelles aux plantons.

Être un major de promotion,
Parler six langues, ceinture marron,
Championne du monde des culturistes,
Aimer Sissi impératrice.

Enceinte jusqu'au fond des yeux,
Qu'on a envie d'app'ler monsieur,
En robe du soir, à talons plats,
Qu'on voudrait bien app'ler papa.

Femme pilote de long-courriers
Mais femme à la tour contrôlée,
Galonnée jusqu'au porte-jarretelles
Et au steward rouler des pelles.

Maîtriser à fond le système,
Accéder au pouvoir suprême :
S'installer à la Présidence
Et de là faire bander la France.

Femme et gardienne de prison,
Chanteuse d'orchestre et franc-maçon,
Une strip-teaseuse à corps perdu,
Emmerdeuse comme on en fait plus.

Femme conducteur d'autobus,
Porte des halles, vendeuse aux puces,
Qu'on a envie d'appeler Georges
Mais qu'on aime bien sans soutien-gorge.

Femme des années 80,
Mais femme jusqu'au bout des seins,
Ayant réussi l'amalgame
De l'autorité et du charme.

Femme des années 80,
Moins Colombine qu'Arlequin,
Sachant pianoter sur la gamme
Qui va du grand sourire aux larmes.

Être un P.D.G. en bas noirs,
Sexy comm'autrefois les stars,
Être un général d'infanterie,
Rouler des patins aux conscrits.

Femme cinéaste, écrivain,
A la fois poète et mannequin,
Femme panthère sous sa pelisse
Et femme banquière planquée en Suisse.

Femme dévoreuse de minets,
Femme directeur de cabinet,
A la fois sensuelle et pudique
Et femme chirurgien-esthétique.

Être un major de promotion,
Parler six langues, ceinture marron,
Championne du monde des culturistes,
Aimer Sissi impératrice.

Femme et gardien de la paix,
Chauffeur de car, agent-secret,
Femme général d'aviation,
Rouler des gamelles aux plantons.

Femme pilote de long-courriers
Mais femme à la tour contrôlée,
Galonnée jusqu'au porte-jarretelles
Et au steward rouler des pelles.

Maîtriser à fond le système,
Accéder au pouvoir suprême :
S'installer à la Présidence
Et de là faire bander la France.

Femme des années 80,
Moins Colombine qu'Arlequin,
Sachant pianoter sur la gamme
Qui va du grand sourire aux larmes.

(Sardou, c'est quand même un tout petit peu moins beauf que pPatrick Juvet)