mercredi 23 août 2006

Où va le PS ?

Alors que tout le monde s'accorde à penser que le poids du Parti Socialiste s'est considérablement renforcé dans l'opinion des français depuis 2002, et que tout porte à croire que la balance penche sérieusement à gauche, surtout quand on constate l'éclatante victoire rose aux dernières élections régionales, certains jettent des pavés dans la marre, et d'autres restent songeurs.
Oui, cette victoire de gauche pouvait laisser rêver le staff rutilant de la garde vieillissante de ce parti presque centriste, du moins presque "chiraquien", qu'est aujourd'hui ce bon vieux Parti Socialiste. Strauss-Kahn, Fabius, Jack Lang, autant de noms qui résonnent avec les âges, comme un écho dans la vallée des élections, comme un courant d'idées à bout de souffle.

Où sont donc tous ces grands hommes de Gauche ?
Certains pensent à Jean Jaurès, qui j'en suis fier, est né dans la même ville que moi, plus d'un siècle avant, l'homme de paix, celui qui a fait front face à la guerre et qui s'est opposé à l'antisémitisme majoritaire des années 1900 en se battant aux côtés de Dreyfus, et qui est mort assassiné pour ses idées. D'autres pensent à Jules Ferry, qui a rendu l'école laïque et obligatoire jusqu'à 16 ans. Et puis on peut aussi parler de Clemenceau, fervent opposant à la colonisation. Et puis, tous ces élus qui se sont battus en 1841 pour limiter le temps de travail des enfants à 12 heures par jour de 12 à 16 ans, et à 8 heures par jour de 8 à 12 ans, et en 1892 pour limiter à 11 heures par jour le temps de travail des femmes, ainsi que des enfants de 16 à 18 ans, en 1906 instituant la semaine de six jours (jour de repos hebdomadaire), en 1919 instituant la semaine de 48 heures et la journée de 8 heures, en 1936 instituant la semaine de 40 heures, en 1982 instituant la semaine de 39 heures et Mme Aubry, en 2000, instituant la semaine de 35 heures. On peut parler de l’abolition de la peine de mort en France par Mitterrand en 1981. Et puis n’oublions pas Jules Guesdes, Léon Blum, Pierre Mendès France, Jean Moulin, Gaston Defferre, ces hommes de paix qui ont tant apporté à notre pays, sur le plan démocratique et social.

Alors moi, comme beaucoup, je clame un peu l’appartenance de Lionel Jospin, à cette belle lignée des grands hommes progressistes de gauche. Oui, cet homme qui pendant son mandat de Premier Ministre, a créé la Couverture Mutuelle Universelle, pour les plus démunis, a permis l’aboutissement du projet des « 35 heures », a réellement réduit la fracture sociale, a créé la Prime pour l’Emploi, a déclaré la guerre au cumul des mandats chez les élus, et surtout, oui surtout, pour la première fois en France, alors que tous ses prédécesseurs, de droite comme de gauche, se remplissaient les poches en partant, il a restitué la totalité des caisses noires de chaque ministère en quittant le gouvernement. Et peu de gens le savent, car il ne s’en est jamais vanté. Oui, Lionel Jospin, qui depuis peu, n’exclut pas de se représenter en 2007, mais je crois que c’est un peu tard aujourd’hui.

Bref, aujourd’hui nous avons donc une garde vieillissante, un petit gros un peu maladroit et anticharismatique, et… Et… Une femme… Ségolène ! Mais point de GHG (Grand Homme de Gauche...).

Si les efforts du PS se concentrent sur Ségolène Royal, tout porte à croire que le PS va droit vers l’Elysée. Par contre, si les efforts du PS se répartissent sur 8 candidats, tout porte à croire que le FN va droit vers le 2nd tour, et je vous le dis en tant qu’électeur de gauche, comme des milliers de personnes, je ferai TOUT pour que çà n’arrive pas une deuxième fois. Et comme beaucoup d'électeurs de gauche, si je dois choisir entre 8 candidats socialistes ou même 16 candidats de gauche, je voterai utile, je voterai Dominique de Villepin (ou son remplaçant). Oui, vous avez tous bien lu ! Je ne veux pas d’un Jean-Marie Lepen au second Tour, et je ne veux pas d’un Nicolas Sarkozy ultra conservateur, ultra sécuritaire, comme Président. Ce roquet nous conduira tout droit vers la merde des USA et de ses 25 homicides par seconde. Ce roquet fera passer les petits dealers de shit du côté du grand banditisme.

Petite parenthèse sur l’Etat-policier conservateur et sécuritaire :
Oui, ne vous trompez pas chers e-lecteurs, si on met en prison des mineurs de 16 ans, au lieu de les re-scolariser, que croyez-vous qu’ils vont faire en sortant ? Comment croyez-vous que la délinquance va réagir à la répression à outrance ? Vous pensez toujours que plus on tape fort sur les gens et plus ils tendent la joue droite ?
Non, nous savons tous, et pour preuve les émeutes de cet hiver, que la répression à outrance ne fait qu’aggraver les choses. Mettez en prison un homme, tapez-lui dessus, humiliez-le, et essayez de le réinsérer dans la vie normale après. De toute façon personne ne voudra de lui. Donc pour vivre, soit il devient RMIste, soit il devient le pire des criminels et cette fois il s’achète une arme, car il n’a plus rien à perdre, il est déjà exclu, et s’en sert pour tuer et pour affronter le pouvoir policier car il sait qu’il tape fort.
Autre exemple : un mineur de 12 ans est attrapé en train de vendre du shit dans son école. Quelle solution trouve-t-on ? On le renvoie, on l’exclut de l’école. Et donc il fait quoi de ses journées ? Et voilà comment on fabrique un petit délinquant. Et après les mêmes acteurs de ces institutions pleurent quand au retour de leurs vacances leur jolie maison a été cambriolée…
La boucle est bouclée, voilà comment nous fabriquons nos hors la loi.
Si on veut arrêter le carnage et stopper l’hémorragie, il ne faut surtout pas passer un « coup de Karcher », comme aboieraient certains roquets, mais instruire, sensibiliser, aider, accompagner, et aimer tout simplement. Et les femmes sont plus douées que les hommes à ce jeu-là.
Fin de la parenthèse.

Donc, une femme serait bienvenue dans le contexte actuel, surtout face à un Sarkozy surexcité qui ne pense qu'avec ses hormones de PHD (Petit Homosexuel de Droite).
Pour moi, l’avenir du PS, tel qu’il est aujourd’hui (mais on ne sait pas de quoi demain sera fait), passe par Ségolène ou ne passe pas.

Discussion de bar, beaucoup moins sérieuse :
Putain mais où va le PS bordel de merde ? Regarde moi cette bande de vieux cons !
Ils veulent tous s’en foutre plein les poches du poignon oui. Je te leur foutrais le SMIC moi à ces cons, çà leur ferait du bien. Et l’autre petit gros là, Hollande, avec sa tête de simplet aux guignols, c’est vraiment la tête du simplet enfant pourri gâté par sa maman chérie. Et l’autre là, Ségolène, sa femme ! Une femme bordel ! Ils se foutent de notre gueule ou quoi ? D’ailleurs je me demande comment le petit gros il se la tape celle-là ! Y doit avoir une grosse bite, c’est pas possible … En tout cas, manquerait plus que çà, qu’on ait une femme au pouvoir, c’est déjà assez la merde comme çà bordel ! Il a raison Sarkozy ! Je t’y foutrais un coup de Karcher à tout çà moi …

10 commentaires:

Captain Courage a dit…

dominique> çà te va ?
les autres> vous pouvez réagir, c'est fait pour.

Anonyme a dit…

oui merci Cap'tain Courage !!!
cela dit j'ai besoin de plus de temps pour le lire/comprendre que toi pour l'ecrire ;-)

Captain Courage a dit…

dominique> j'ai éclairci quelques points à l'instant ;-)

Anonyme a dit…

captain courage > houla, et bien c'est pas gagné !

Ce pays est de plus en plus morbide...

tu fais une impasse sur la candidature de Chirac pour 2007 dans ton article, interessant...

d'ailleurs Chirac est-t-il macabre ou morbide ?

Captain Courage a dit…

dominique> Chirac est morbide !

Anonyme a dit…

mais c toi qui écrit tout ça?
t'es mon héros

Captain Courage a dit…

Moi aussi je t'aime juju !

Anonyme a dit…

Décidément, c'est pas terrible-terrible, ce format, pour laisser un commentaire. Ça vous fait de ces petites colonnes tout en longueur qui vous donnent vraiment l'impression de sortir de la salle de torture après une séance d'élongation. Mais bon, je vais pas commencer à râler, vous n'y êtes pour rien après tout (oui, je sais, pourquoi « vous n'y êtes » quand j'ai écrit par ailleurs « c'est pas terrible » puis « je vais pas commencer » : faudrait savoir, on l'emploie ou on l'emploie pas la négation ? Ah, vous vous en foutez ? Bon, ben, dans ce cas, je referme sans plus tarder ma parenthèse. Attendez, je la débloque, y'a comme qui dirait un truc coincé en dessous. Ah, saloperie, ça veut pas venir...Ah, ça y est, ça se décoince...). Voilà qui est fait. On disait quoi, déjà ? Ah, oui, la question kurde... Contrairement à vous, donc, je ne crois nullement que le tracé des frontières des États actuels ait un caractère intangible et quasi-sacré... Pardon ? Comment ça, ce n'est pas le sujet ? Je croyais pourtant que... Ah, merde ! Fait chier à force, je me suis encore gouré de blog ! Merde de merde de merde de merde ! Connerie de saloperie de matériel à la... Euh... Excusez-moi... Jolie ville, Toulouse, n'est-ce pas ? Enfin... personnellement, j'y ai jamais mis les pieds mais j'ai un cousin qui y habite... Bon, c'est pas tout ça mais j'ai ma platée de nouilles qui m'attend. Désolé, donc, pour le dérangement, et bonne continuation à vous ! Au plais... Ah, tant qu'à faire, vous auriez aimé que je laisse un petit commentaire avant de partir ? Euh... Soit. Laissez-moi prendre rapidement connaissance de votre texte...

[.......................................................] (Oui, je vous l'accorde, je lis pas bien vite...)

Voilà. Allons-y donc. Sur le fond, tout d'abord, si tu veux bien (tu me permettras ce tutoiement intempestif, puisque tu es de gauche, tutoiement qui fera sans doute mieux passer par ailleurs les quelques critiques amicales que je t'adresse, ainsi que tu m'invites à le faire) :

Rien à dire à propos de Jaurès, total respect comme disent les jeunes (certes, sa fille fut scolarisée dans le privé mais ce fut, paraît-il, à cause de sa femme, qui était à ce que j'ai entendu dire un peu bigote sur les bords). Concernant Jules Ferry, par contre, tu te gardes bien de mentionner qu'il fut l'apôtre et le principal artisan de la colonisation française au XIXème siècle, et qu'il eut d'ailleurs à affronter à ce titre le bouillant Clemenceau. Pour ce qui est, du reste, de ce dernier, il ne faudrait pas oublier que l'attitude intransigeante du Tigre vis-à-vis de l'Allemagne vaincue, seule coupable à ses yeux de l'affreuse tuerie de 14-18, contribua grandement, entre les deux guerres, aux poussées nationalistes d'outre-Rhin contre le « diktat » de Versailles. Mais il est vrai qu'il était alors plutôt passé à droite. Quant à Blum, dommage qu'il ait un peu trop cru, lui aussi, comme la plupart des gens de gauche de l'époque, à la « mission civilisatrice de la France » dans ses colonies et qu'il n'ait pas voulu, notamment, ouvrir réellement le dossier des réformes politiques en Algérie.

Plus sérieux, maintenant, que ces petites histoires de colonies ou que ces ridicules fâcheries passées de Teutons : la présidentielle de 2007. Pour ne rien te cacher, moi aussi je regrette amèrement le départ de Yoyo, dont je ne saurais mésestimer certaines des avancées de sa politique (et ce malgré ses reculades sur la taxation de l'essence et la réforme du Sénat par exemple) et pour qui, du reste, ancienne taupe trotskarde ou non, j'ai voté dès le premier tour en 2002, ce par quoi j'aurais d'ailleurs aimé que bien des donneurs de leçons de l'entre-deux tours se fussent distingués (pas mal, n'est-ce pas, mon imparfait du subjonctif ?). Belle connerie, en vérité, qu'il a faite là avec son grand geste d'abnégation le soir de la déroute car il s'est grillé à tout jamais alors qu'il ne semble y avoir personne pour pouvoir dans l'immédiat prendre la relève au P.S. (le seul à avoir la carrure me semble être DSK mais son côté un peu affairiste et le caractère par trop édulcoré de son socialisme peuvent laisser un peu perplexe). Tout ça pour dire que s'il faut voter dès le premier tour pour la Ségolène, je le ferai certes moi aussi sans hésiter, d'autant que, après les exploits de nos vaillants incendiaires de bibliothèques municipales et d'écoles maternelles l'année dernière, après l'affaire des caricatures danoises quelques mois plus tard et pour peu que des braves cons d'islamistes décident à leur tour de s'en prendre à la France d'ici là, je m'attends réellement à ce que cette vieille boursouflure de N'a Qu'un Œil soit à nouveau présent au second tour contre, cette fois, le « petit salaud » (dixit Bernadette) de Sarkozy... Certes, disais-je, mais ce ne sera pas de gaieté de cœur que je choisirai cette Marie-Chantal de Gauche pour laquelle ce n'est pas, ce me semble, faire preuve de machisme que de dire que, toute intelligente et volontaire qu'elle est incontestablement, le principal trait de toute son action a toujours paru être la promotion obsessionnelle de sa propre image.

Pour en venir à Sarkozy, je vois en lui, sinon un véritable grand méchant loup aux tendances fascistoïdes, du moins un vil ambitieux n'hésitant pas à frapper ses anciens mentors dans le dos, doublé d'un détestable démagogue aux indignations les plus feintes qui soient (la longue fréquentation du grand Jacquot y est sans doute pour quelque chose) et triplé, si je puis dire, d'un pur représentant, au premier chef, des gens de sa classe sociale (avec les conséquences habituelles que cela induit pour les autres). En tout cas, laisse-moi te dire, cher inconnu, que ce n'est pas soi-même se grandir que de le railler sur son physique en le traitant de roquet. L'individu possède en effet suffisamment d'angles d'attaque pour que l'on se dispense d'en venir à de telles extrémités. Et puis, merde, c'est pas de sa faute à ce nabot s'il est tout petit !

Par ailleurs, j'avoue ne pas trop voir à quoi se réfère ton allégation selon laquelle le Sarko serait, selon la formule popularisée par Coluche, une sorte d'accélérateur (autrement dit une pédale de droite). Est-ce là un secret d'État qui n'aurait pas encore atteint ma Touraine natale, une insulte purement gratuite propre aux natifs du Midi (pardon : aux natifs du Sud, comme on doit dire maintenant) ou bien une méchante rumeur sans fondement du type de celle qui est partie de Toulouse il y a trois ans, en donnant au passage un petit coup de fouet à la presse locale ? Je m'interroge.

En ce qui concerne ta parenthèse anti-sécuritaire, tout en ne pouvant qu'être d'accord avec toi sur le fait que la prison ne résout pas tout et, bien souvent, aggrave même dangereusement les choses, tu me sembles un tantinet forcer le trait dans ta note.

Même si, tout d'abord, la situation des prisons françaises est globalement pour le moins lamentable, comme beaucoup ont eu l'air de le découvrir il y a six ans, lors de la sortie du livre de Véronique Vasseur (laquelle soutient aujourd'hui... le petit Nicolas !), les conditions de détention ne sont pas pour autant celles des geôles turques ou cubaines. Or la rapide évocation que tu en fais semble moins pointer le manque de moyens alloués à la Justice que la nature même de la prison dans notre beau pays bétonné, dont la fonction serait de taper sur les détenus et de les humilier. De même, on peut contester ton affirmation selon laquelle il ne resterait aux anciens taulards qu'une alternative : s'inscrire au R.M.I. ou tuer (de préférence, des flics). On n'en est quand même pas encore arrivé là. À supposer que ceux, trop peu nombreux, certes, qui parviennent à se réinsérer dans la société avec un vrai métier soient considérés comme quantité négligeable, ceux qui n'acceptent pas de demeurer érémistes ou travailleurs précaires avec un salaire au rabais quand d'autres roulent carrosse et font bombance ont quand même toute une palette d'activités devant eux avant de songer au meurtre : petits trafics divers, escroquerie, cambriolage, arrachage de sacs de petites vieilles, engagement dans le service d'ordre du FN (ah, oui, c'est vrai, il vaut quand même mieux être blanc dans ce dernier cas...).

Par ailleurs, ta comparaison entre la situation de la France et celle des États-Unis ne me semble pas raisonnable. En effet, quand bien même un ultra-sécuritaire répressif à tout crin arriverait au pouvoir chez nous (une sorte de super-Pasqua dopé non au ricard mais aux chiffres de la délinquance) et ferait des petits délinquants des fauves en puissance, le taux de meurtres, à mon avis, n'atteindrait pas pour autant celui observé outre-Atlantique. Une première raison à cela : il ne semble pas que l'on pourra de sitôt, en Europe, trouver comme en Amérique des armes à feu en vente libre. La facilité avec laquelle on peut en acquérir là-bas est en effet de la démence pure et simple et concourt grandement à faire de ce pays non seulement le plus grand asile d'aliénés à ciel ouvert du monde mais encore le moins sécurisé des pays riches.

De même, puisque tu prends l'exemple des banlieues, je te ferai remarquer que, qu'on le veuille ou non, le ressentiment que peuvent éprouver, chez nous, des fils ou petits-fils d'immigrés envers la France ne saurait être comparé à celui des Noirs américains vis-à-vis des États-Unis. Rappelons quand même que les ancêtres des Afro-Américains, comme on doit dire maintenant, ne sont pas, eux, venus volontairement, puisqu'ils n'étaient rien moins que des esclaves acheminés à fond de cale par bateaux entiers, et que les propres pères desdits Afro-Américains, voire les plus âgés d'entre eux, ont souvent connu un régime d'apartheid dans leur propre pays jusque dans les années 60. Hormis ceux de nos concitoyens à la fois natifs des confetti d'empire et descendants d'esclaves africains (Antillais, Guyanais et Réunionais, dont la situation a cependant été préférable à celle de leurs « homologues » américains dès l'abolition de l'esclavage en 1848 et qui n'ont nullement quant à eux connu dans une période aussi récente un tel régime de séparation raciale), aucun groupe, communauté, ethnie ou tout ce qu'on voudra présent sur notre territoire ne peut légitimement faire grief à la France de souffrir de discriminations directement liées au fait que ses lointains ancêtres ont été déracinés par elle. Je ne veux pas forcément dire par là que les enfants d'immigrés ne peuvent s'en prendre qu'à leurs parents de les avoirs amenés dans la méchante France raciste (qui a quand même dit non, soit dit en passant, à 82 % au gros blond avec une chemise noire en 2002) plutôt que dans la grande Amérique ou que dans la riante Arabie saoudite, mais il faudrait quand même voir à arrêter les comparaisons douteuses.

Bon, je crois que je me suis un peu éloigné du sujet et ai plutôt répondu sur ce dernier point à un sympathique gauchiste récemment rencontré sur un blog et partisan d'une grande autoflagellation collective, mais peu importe, ce qui est dit est dit.

C'est sur cette fière maxime que je prendrai congé de toi. En me forçant un peu, j'aurais pu essayer de dire une ou deux bricoles sur la forme mais j'aurais eu l'air de vouloir me faire passer pour un prof, ce qui aurait été de l'usurpation pure et simple.

Captain Courage a dit…

Chieuvrou> Merci pour cette réaction ! C'était très instructif. La forme des mes propos étant très dépendante de l'humeur du moment, veuillez m'excuser pour tous les mauvais sens et toutes les maladresses.
;-)

Anonyme a dit…

Voyons, voyons, il n'y a pas lieu de s'excuser, c'était moi l'intrus en l'occurrence. De plus, vu que je dis un nombre impressionnant de conneries à la minute lorsque je suis en verve, j'aurais mauvaise grâce à vouloir jouer les censeurs avec les propos des autres.

Et puis, qui dit que mon laïus ne visait pas en fait à glaner des détails croustillants, voire graveleux, sur la vie privée de Sarkozy ?