lundi 7 août 2006

Ecrits d’outre-tombe...



Et si l’instant d’après n’était que du néant,
Echappant au soupir du dernier désespoir,
Pas même l’ombre d’un millième de temps,
Ni même l’impression de sombrer dans le noir.

Si tout n’était que vide,
Pas sombre, pas froid,
Pas non plus insipide,
Simplement nu de moi.

Ce n’est rien, çà n’existe pas,
Juste un lien, un embarras,
Qui nous tient toute une vie,
Et, nous plonge dans l’oubli.

Je serais mort que je ne le saurais pas,
A l’instant même ou mon coeur cesserait de battre,
Ma vie serait morte, ma mort serait vide,
Pleine de vie, mais vide de moi,
Oui, tout ce qui ne vit plus est déjà mort,
Et tout ce qui est mort n’existe déjà plus.

Quel étrange destin,
Quelle inclassable délivrance,
Transforme un être bien vivant,
En funèbre souvenance ?

Ce n’est rien, çà n’existe pas,
Juste un lien, un embarras,
Qui nous tient toute une vie,
Et, nous plonge dans l’oubli.

Alors sèche tes larmes …
Joyeux avatar des mémoires,
L’image qu’ils gardent comme histoire.

Tu peux rêver en paix…
Tu revis à travers eux,
Vivant à travers leurs yeux.

Ce n’est rien, tu n’existes pas,
Tu n’es qu’un lien, un embarras,
Qui tient toute une vie,
Et plonge dans l’oubli.

[Captain Courage]

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Wouaaaaaaaahhhhhh cé bo !

Captain Courage a dit…

Cé môa ki la écri avec mes p'tits dôa et ma p'tite têt !

Anonyme a dit…

Cé koi ce blog ? Un recueil de poésies ? Un blog politique ? Un journal ?
Cé tout et n'1 porte koi pour l'instant.

Captain Courage a dit…

anonyme> Heu... Comment dirais-je ?
Je fais ce que je veux avec mes cheveux. En effet, tu as remarqué cher e-spectateur anonyme, que ce blog contient tout et n'importe quoi.
Je te décerne la médaille du mec le plus intelligent depuis 1h, à 2 mètres autour de toi.